Fatalité, fatalité, quand tu nous tiens !

Publié le par Robert Cormorèche

Fatalité, fatalité, quand tu nous tiens !

Publié le 18 février 2014

Lorsque vous admettez que la « maladie n ‘a pas de réalité … », vous prenez naturellement un angle de vue différent pour observer la fatalité ! J'ai mis la photo de se ce serpent, car sa morsure est mortelle. Je suis passé à quelques centimètres de lui mettre le pied dessus. Mes yeux étaient fixés sur un plan ou je distinguais des ondulations qui me paraissaient être des serpents. j'étais fasciné par le spectacle de ce lac avec ses oiseaux et toute cette vie et totalement absorbé à essayer de voir ce qui se cachait sous ses ondulations dans l'eau. Ma femme qui marchait une quinzaine de pas derrière a distingué cette forme noire , mais elle s'est dit que c'était un pneu de vélo ! un pneu de vélo dans un parc australien ou il n 'y a pas âme qui vive a des kilomètres à la ronde , dans des lieux qui se distinguent toujours par une exceptionnelle propreté .... Bon en fait je ne devais pas mettre le pied sur cette bête ! c'est ce que j 'en ai retenu.

Je ne crois pas à la fatalité , je crois que ce qui nous arrive est lié à la disposition dans laquelle nous nous trouvons. C' est la dysharmonie en nous qui nous fait rencontrer la dysharmonie de la nature et provoque soit l'accident , soit la maladie, soit l'événement qui nous arrive et pour développer mon sujet Je vais prendre l’exemple d’un jeune sportif français présent aux JO d’hiver qui déclarait à la presse qu’il était content de sa 13ème place et qu’il espérait que la "malédiction était terminée" ! Deux choses me viennent immédiatement à l’esprit sur cette déclaration.

-Le simple fait qu’il évoque un tel terme « malédiction » induit que ce terme continue de vivre et qu'il est toujours actif dans sa sphère. Le prononcer renforce sa présence ! Donc inconsciemment et émotionnellement, il est encore attaché à ce qu’il croit qui le poursuit. Il a donc le regard dans le passé et ainsi il court après le vent.

-Sa 13ème place est sans doute encourageante pour lui, mais elle n’a de sens que si elle lui permet de donner corps immédiatement à son futur, en projetant une nouvelle image de lui au niveau qu’il souhaite atteindre …, sans quoi ce Graal qui l’a fait passer sa vie à s’entrainer , à apprendre et à parfaire des gestes pour être une référence dans sa discipline ne se produira pas !

Vous pouvez me trouver très présomptueux dans mes affirmations ….Il s’agit juste de prendre un exemple et de donner une possible explication aux cheminements de la pensée et son action sur la matière qui nous amène à construire notre destin !

Pourquoi ce jeune se mettrait-il des bâtons dans les roues ? Tout simplement parce qu’il ne construit pas l’image de la réussite et qu’il ne s’empare pas de son désir …, ainsi il donne de la place à la malédiction ou fatalité ….. Il faut comprendre la force du désir et son importance dans la « construction de nos projets » et comprendre la force magnétique de l’échec.

Si vous réfléchissez un instant à la puissance du désir, vous verrez que tout ce que vous avez réalisé dans votre vie a eu pour départ , un désir , un souhait profond que vous aviez au fond de vous . La première pierre d’un projet ne se pose que lorsqu’on éprouve un désir …et c’est à partir de là que se produisent des enchainements (des réactions chimiques pour moi) qui nous conduisent à façonner notre idée avec haut et bas. Cette réaction produit toute une suite d’événements, qui ont tous eu un sens dans notre vie sans que nous ayons été en mesure d’en saisir la portée lorsqu’ils sont survenus ! Vous n’avez jamais eu l’idée de les raccrocher au fait qu’ils sont venus se manifester sur l’ ‘écran de votre vie car à un instant T. Vous aviez fait émerger un désir du plus profond de votre cœur, vous l’aviez ressenti et vous l’aviez ainsi manifesté dans votre esprit. C’est votre esprit qui lui s’est mis alors à le construire (au gré de la puissance de ce désir en vous !)

Vous comprendrez mieux où je veux en venir avec mon jeune sportif, si vous faites cette petite introspection !

Mon guide dit : « je dois désirer sincèrement être heureux. Rien ne s’accomplit sans désir. Le désir est un souhait dont les ailes sont l’imagination et la foi. J’imagine l’accomplissement de mon désir, j’en sens la réalité et je le vois s’accomplir ». Que manifeste donc notre jeune sportif ? Il espère que la malédiction est terminée … Que peut-il attendre dans son futur proche ? Soyez objectif … Ne vous laissez pas gagner par votre habitude de défilement qui va vous amener à vous dire « oui, mais ce ne sont que des mots qu’il a prononcés …» Détrompez-vous, NOUS EXPRIMONS INVARIABLEMENT CE QUE NOUS PENSONS, DONC CE QUE NOUS SOMMES. A mon sens, ce jeune homme n’est donc pas animé d’un désir assez fort de rejoindre le podium et il laisse émerger et agir ce qui est dans son esprit, « la masse d’informations négatives accumulées au cours de son processus d’apprentissage » ! La différence entre le champion qui réussit et le champion du ventre mou porte sur l’interprétation qu’il va faire des événements dans sa vie, soit c’est une croix , soit c’est une opportunité… Le résultat à la fin n’est pas le même ! Réfléchissez pour vous-même : lorsque vous avez échoué dans un projet, une idée…, si vous y réfléchissez bien, c’est que vous ne le vouliez pas vraiment…et c’est d’ailleurs peut être ce qui vous a fait déboucher sur une nouvelle idée que vous n’aviez pas vu au départ mais qui somnolait en vous ! Car tout est bien opportunité et c’est ce que ce jeune sportif ne distingue pas à mon sens, il vit ses blessures comme des croix et elles le sont devenues !

Vous pouvez penser que je m’écarte de mon sujet, alors que je ne le perds pas un instant de vue. La fatalité nait lorsque vos convictions sont faibles, lorsqu’il y a de la place en vous pour que vous écoutiez plus les autres que ce qui vous anime, lorsque vous croyez plus que les choses vont venir de l’extérieur que de l’intérieur de vous. Ainsi, vous amoindrissez votre foi et vous la remplacez par des « croyances » et les « croyances » vont s’ériger en principes , en certitudes, en dogmes, et deviendront ainsi les pires virus qui puissent s’installer en vous. Ils viendront vous ôter toute possibilité de voir différemment ! Lorsqu’une croyance s’est insérée en vous, il est bien difficile d’avoir avec vous une conversation élargie …puisque vous savez ! Une croyance nous donne une certitude qui nous amène « à bloquer tout mouvement en nous autour de ce sujet », ce qui contribue donc à créer ce que j’appelle de la « congestion émotionnelle » ou si vous préférez des prototypes ou schémas mentaux négatifs … Pourquoi ? Tout simple ! Celui qui ne pense pas comme vous est « jugé » par votre mini tribunal intérieur. Ainsi vous renforcez sans cesse les liens neuronaux qui ferment vos croyances et alourdissent votre « capacité de stockage intérieure ». Un disque trop plein limite de plus en plus l’ouverture à de nouvelles données ….. C’est comme ça que je crois qu’on vieillit et qu’on perd notre joie, notre spontanéité , notre souplesse, notre « rebondi » (j’aurais pu dire qu’on devient con ,c’est très incorrect mais je le pense tellement fort que je le fais quand même, considérez juste que c’est une sorte de thérapie personnelle et que je parle pour moi !). Il est majeur de se souvenir que la croyance n’est qu’ une pensée dans mon propre esprit et que ce à quoi je pense, je le crée ; il est donc insensé que je pense à quelque chose qui puisse me blesser ou me nuire …. Si je pense à la malédiction, que va-t-il advenir ? Faites un effort ? Répondez à une question qui ne vous offre pas la possibilité de vous défiler ?

Je me suis donc aperçu en faisant mon propre chemin que le passé nous leste d’un fardeau (dans lequel il y du bon et du moins bon mais hélas le moins bon est plus actif que le bon !) Ce fardeau, « nos croyances », nous empêche d’être pleinement connecté au présent et gêne notre processus créatif qui va lui aussi gêner notre processus homéostatique ! C’est bien pourquoi je dis que la maladie (la mal sous toute forme) n’existe pas, elle provient bien d’un comportement et d’une utilisation que nous faisons de notre cerveau, de notre esprit et donc de nos potentialités. Finalement, tout se résume à une osmose qui se fait en nous ou pas. Qu’on soit polytechnicien, boulanger ou sportif , le processus est le même, c’est la nature des composants intérieurs qui change !

Vous pouvez vous dire : « celui-là, il a un grain !» mais réfléchissez juste différemment. Vous faites confiance à un ingénieur ou à un médecin car il dispose d’une compétence. Ainsi ce savoir extérieur à vous, va venir vous rassurer. Pourquoi ne deviendriez-vous pas aussi votre propre ingénieur ou médecin ? Si vous vous servez des techniques qui ont fait leur preuve pour élever la vie, pourquoi si vous donniez plus d’attention consciente et de suivi à un problème difficile , votre inconscient ne vous fournirait-il pas les informations nécessaires vous permettant ainsi d’obtenir le but poursuivi ? Je vais vous dire pourquoi, car la norme n’est pas de penser comme je pense, il faut penser comme « le pouvoir sociétal » pense ! Il faut rester dans le troupeau …le bateau coule mais « rester groupir » pour parodier la grande vadrouille ! Nous sommes tous des ingénieurs et ceci n’est pas une question d’intelligence, ni de savoir, ni d’aucun attribut particulier, c’est une question de volonté, c’est à dire d’union des forces de notre esprit conscient à celles de notre esprit inconscient. La foi n’est pas une question de religion, c’est une question de connaissance de soi , c’est ainsi que je vois la traduction faite bien avant JC par les grecs de notre pouvoir personnel. L’un d’eux a dit « connais toi toi-même et tu connaitras l’univers et les Dieux !

Une image mentale vaut mille mots, disent les chinois. Et mon guide exprime la puissance intérieure en répétant souvent « Mon subconscient va mener à manifestation toute image que je maintiendrai avec foi dans ma pensée ». Pour avoir éprouvé ces méthodes, je sais que les choses fonctionnent ainsi et c’est pourquoi je dis que notre jeune concitoyen présent au JO va se rendre la tâche plus difficile dans l’état d’esprit où il est ! Oh rassurez-vous, tout peut très vite changer …Il suffit d’un éclair pour qu’un être modifie sa destinée et ça arrive, je crois, en permanence pour des millions de personnes …Lorsque les gens en ont assez de souffrir et qu’ils sont soudain orientés vers un désir brutal de bien, une réaction chimique se fait en nous et nous réagissons ! En fait l’action, c’est ma pensée et la réaction, c’est la réponse de mon subconscient. Si mes pensée s’assagissent, mes actions et mes décisions aussi et alors les directives me viennent sous forme d‘un sentiment, d’une certitude intérieure qui fait que je suis convaincu que je dois faire quelque chose différemment . Ce sentiment et cette certitude, il est recommandé de les suivre.

Vous pouvez me trouver trop péremptoire dans ma vision. Oui je le suis car c’est ma façon de voir et j’ai appris à mes dépends que si l’on est mou dans sa conviction, on a toute chance de s’égarer et de se laisser happer par « l’extérieur », c’est à dire ce que nos sens réclament …mais je respecte votre vision ! Ainsi que je vous l’ai indiqué dans un précédent article , si vous êtes en parfaite santé, heureux et à l’aise …votre vérité est infiniment supérieure à la mienne ! Je fais partie de ceux qui prennent tardivement conscience de la puissance inouïe des lois de l’ esprit ! Les lois de l’esprit sont infiniment plus puissantes que les lois des hommes , encore faut-il donner un très sérieux coup de reins pour se projeter en dehors du film que « le monde veut nous faire jouer » pour enfin entrevoir celui « que nous devons jouer » . Je me suis projeté dans ce changement de perspective lorsque j’ai découvert que j’étais « malade » et là, j’ai découvert qu’il existait bien une force supérieure en moi comme en chacun de nous. De cette « confirmation », j’ai retiré deux choses. Première chose : la fatalité n’existe pas, c’est une conséquence de notre cheminement de pensée et le résultat de notre pensée . Nous avons le pouvoir de la discipliner. Il suffit pour commencer de s’en convaincre de regarder une séance d’hypnose …, un bon hypnotiseur va faire passer une personne d’un sentiment de chaleur qui la fait se déshabiller à grelotter comme en plein hiver ! La suggestion hypnotique agit donc bien sur notre corps. Donc c’est bien la preuve que si la pensée est contrôlée, elle peut être utilisée pour nous servir …Et qui nous empêche de nous en servir, sinon nous? La seconde chose importante, c’est d’observer la nature et prendre conscience, comme le fait mon guide de pensée : « Je prends conscience que la foi est semblable à une graine plantée en terre ; elle pousse selon la loi de son espèce. Je plante une idée dans mon esprit, je l’arrose, je la fertilise d’une attente confiante, elle se manifestera ».

Ce que j’aimerais dire à ce jeune athlète qui à mon sens se met des bâtons dans les roues AVEC LES MOTS QU’IL UTILISE, c’est qu’il ne « tranche pas » avec ce qui existe en lui ! Les mots, c’est l’expression de ce que le « mental » va nous faire vivre. Le mental est faible ou fort selon ce que nous mettons comme constituants dans notre conscient car c’est ce à quoi va répondre notre inconscient. Notre mental est donc bien l’expression de ce que nous ressentons et ce que nous ressentons, nous en sommes seule et unique cause ! Il n’y a pas d’obstacle à notre bonheur, les faits extérieurs ne sont pas une cause, ils ne sont que des effets. Nous sommes le seul principe créateur qui est en nous et notre pensée est causale et une nouvelle cause produit un nouvel effet. Nous sommes donc libre de choisir le bonheur ou du moins dans un premier temps de changer notre présent…

Personnellement, j’ai choisi de discipliner mon esprit sur ma santé et celle de mon prochain ! Et toi jeune athlète, pourquoi ne choisis- tu pas de discipliner le tien vers la médaille ?

Le mot juste est un agent puissant, le mot sera le sujet de mon prochain article . A bientôt !

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